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jeudi 31 juillet 2008

le son du jour:

C'est mon dernier jour @A2M, il y a une eclipse totale de soleil visible depuis la Chine, et ce soir Delphine doit avoir sa réponse pour le nouveau job... Tout converge, ça doit être un signe!

mardi 29 juillet 2008

Vacances. Finies.

le son du jour:

Comment raconter 3 semaines de vacances en 1 message, sans être chiant... Je vais essayer d'emprunter à Raymond Queneau le style "télégraphique" qu'il utilise dans Exercices de Style, et puis on verra bien le resultat!

avion. Bordeaux. amis. mariage. mairie. champagne. cravate. ibuprofen. mariage. église. cravate n°2. huitres. champagne. foie gras. champagne. millésimme 2000. pièce montée. champagne. ibuprofen. brunch. champagne. piscine. ibuprofen. avion. Lille. maman. papa. manger. famille. manger. boire. innondation. nuit agitée. amis. manger. boire. amis. manger. boire. soeur. manger. boire. mami. papi. manger. boire. restaurant. pied de veau. queue de boeuf. frère. manger. boire. ibuprofen. papa. maman. repos. chtis. maroilles. dodo. barbecue. famille. pleurs. avion. Bordeaux. amis. huitres. manger. boire. piscine. manger. boire. Cap Ferret. manger. poisson. boire. océan. palourdes. manger. boire. rosé. dodo. océan. soleil. plage. salade. boire. pastis. dodo. Bordeaux. manger. boire. dodo. manger. pleurs. avion. Montréal. fatigué. nouveau permis de travail. dodo. décalage horaire. boulot. démission. blog.

Voilà, j'éspère que je n'ai rien oublié, je ferai relire ça ce soir par Delphine pour être sûr... Pour résumer, 3 semaines trés sympas mais pas trop reposantes, mais c'est un peu le prix à payer quand on vit loin de sa famille et de ses amis! Sinon, à l'aéroport de Paris on a croisé Michel Gondry, et à Montréal James Cromwell! Journée des stars de ciné... Et oui aussi, ça y est, j'ai donné ma lettre de dem', je quitte A2M vendredi soir, et commence dès lundi matin dans ma nouvelle compagnie: Ubisoft!

Bientôt, des photos...

mercredi 9 juillet 2008

Martin Millar, la chaleur et les vacances

le son du jour:


Dernier jour avant les vacances, j'ai décidé de ne rien faire de la journée... Parlons donc un peu de livres...
J'ai fini The Lonely Werewolf Girl de Martin Millar avant-hier soir, et maintenant ça va être difficile d'attendre Septembre pour la sortie de son prochain bouquin Suzy, Led Zeppelin & Me (qui soit dit en passant est un réédition d'un roman plus ancien dont le tirage est épuisé). Avant celui là, j'avais lu aussi The Good Fairies of New-York, et vraiment j'adore Martin Millar! Je ne suis pas le seul, Neil Gaiman dit de lui "I don't understand why Martin Millar isn't as celebrated as Kurt Vonnegut, as rich as Terry Pratchett, as famous as Douglas Adams", une excellente description qui pointe le réalisme d'écriture de Millar, car comme Vonnegut, ses romans sont ancrés dans un quotidien tangible, presque palpable; les similitudes qui le lient à Pratchett ou à Adams sont le fantastique, la dérision, et la musique... tous les héros de Martin Millar sont fan de Slayer et de rock progressif des 70's!
Le seul reproche que je puisse faire à Millar, c'est qu'il crée des personnages tellement attachants, qu'il refuse de les faire souffrir, encore moins de les faire mourir, et ces romans finissent toujours par tomber dans un schéma trop manichéen, presque à la Walt Disney, ou les méchants sont méchants, et perdent et meurent, et les gentils sont gentils, et ils gagnent et survivent, ils se marrièrent et eurent beaucoup d'enfants... Malheureusement pour les non anglophones, ses romans ne sont pour l'instant pas traduits en français.
À propos de Kurt Vonnegut, je ne saurai que vous conseiller Slaughterhouse 5 (Abattoir 5 en français), un roman que j'ai lu le mois dernier et dans lequel il raconte sa vie de prisonnier de guerre, dans un abattoir en Allemagne, transformé en camp de travail lors de la seconde guerre mondiale, et aussi le bombardement de Dresde auquel il a survécu. C'est trés poignant, trés perturbant, mais aussi trés intéressant et plein d'espoir, tellement son style peut faire passer du rire aux larmes, et que le petit zeste de science fiction qu'il intègre dans son roman fait passer l'amertume du contexte; par exemple, chaque mort, et ils sont nombreux, est ainsi ponctuée d'un "so it goes" ("c'est la vie")... Une autre citation de Vonnegut que j'aime bien, et qui illustre le réalisme et le ton cru de ses propos: "Sa femme s'était suicidée en avalant du Drano, produit destiné à décrasser les éviers. Le corps humain est constitué de substances très voisines de celles qui encrassent les éviers."

Sinon, on décolle ce soir, j'ai hâte! Même si ici la température avoisine les 35°, et qu'en France c'est plutot 17°...

vendredi 4 juillet 2008

Festival de Jazz, jour 7 (ouais, ça commence à faire redite je sais)

le son du jour:


Voilà, c'était hier soir le grand soir, le groupe qu'on attendait le plus de tout le festival, Rodrigo Y Gabriela! (applause! applause!)
Bon, autant le dire tout de suite, c'était de la tuerie, mes mains souffrent encore d'avoir tant applaudi, aussi bien pour marquer le rythme que pour ovationner les musiciens... Delphine a même réussi à oublier le stress pour son entretien de ce matin (BREAKING NEWS - Je viens de l'avoir au téléphone, ça semble s'être super bien passé, elle était bien contente! J'espère que ce sera positif, elle a travaillé dur pour ça... réponse au prochain numéro!)
Rodrigo est un excellent musicien, un soliste extraordinaire, ses doigts tricotent sur la touche de sa guitare, il allie rapidité et précision, bla bla bla... Mais Gabriela!! Elle ne joue pas bien de la guitare... c'est la guitare qui lui obéit! La guitare a peur de Gabriela! Parce qu'elle la frappe, elle la maltraite, et l'utilise de manière si peu conventionnelle, elle sort de ce bout de bois des sons dont on avait même pas idée que ça puisse exister! Sans elle, pas de musique; sans elle, pas de rythme. Non pas que je veuille diminuer l'importance de Rodrigo dans le duo, sans lui le tout serait fade
sans aucun doute, mais Gabriela est l'architecte de leur musique, et Rodrigo n'en est que le décorateur... Un truc de marquant aussi, c'est leur complicité; on se demande avec Delphine si il sont en couple, ou juste amis, parce qu'une connexion comme la leur, ça sort du cadre juste de collaboration...
Sinon, devant nous il y avait un gars, genre la vingtaine, il aurait fallu qu'il prenne son Ritalin avant de venir au concert... J'vous jure, y a des claques qui se perdent! Le gars a pas arrêter de crier, de danser, de sauter, de siffler, de re-crier, etc...
Pas de photos, c'était précisé que c'était interdit, donc comme la personne (trop) honnête que je suis, j'ai pas pris mon fidèle Nikon... ben j'ai été con tiens! Plein de gens avait des caméras, et puis c'était trop beau, super simple visuellement, ça aurait fait des pures photos... Faute de grives, on mange des merles, comme dans les procés aux assises, j'ai fait un speedpaint en 30 secondes, parce que c'est aussi ça se faire chier au boulot...

mercredi 2 juillet 2008

Festival de Jazz, jour 6!!

le son du jour:


Après 2 essais infructueux dimanche et mardi, j'ai enfin pu rentrer dans ce fameux chapiteau Heineken, pour assister à un concert des Lost Fingers! J'ai quitté le boulot ni vu ni connu à 16h30, et j'ai eu la chance de tomber sur des gens sympathiques qui avaient réservé une table pour 4 alors qu'ils n'étaient que 3, parce que c'était déjà bien plein, il ne restait plus aucune place assise, et là j'en ai eu une très bonne!
Bon, les Lost Fingers, c'est les enfants que Django Reinhardt et Samantha Fox n'ont jamais eu... (pour l'anecdote, ils s'appellent comme ça justement en hommage à Django, et à ses 2 doigts perdus lors de l'incendie de sa roulotte), et le mix de jazz manouche avec la pop des années 80, si au premier abord ça peut paraître fun, genre une manière d'écouter du jazz sans se prendre la tête, même pour les néophytes, ça ne peut pas s'empêcher de sonner coup marketing quand même... Hé bien détrompez-vous, mesdames et messieurs! C'est vraiment excellent,
je dirai même meilleur en live que sur l'album, les 3 musiciens sont bons, très bons; certains solos m'ont scotché (bon c'est pas non plus Jimmy Rosenberg), et ils ont joué autant de morceaux de leur album Lost in the 80's que de classiques du jazz manouche, ainsi qu'une excellente reprise de Belleville Rendez-Vous, le thème musical du film Les Triplettes de Belleville, composée par le montréalais Benoît Charest. On en apprend des choses sur ce blog, hein! Bref, c'était un moment fort agréable, et il reste encore 4 jours de festival!

Pour ceux qui ne savent pas qui est Jimmy Rosenberg, asseyez-vous si ça n'est pas déjà fait, accrochez vous à votre slip, et cliquez sur play: